Compte rendu d'expérience
Postulat: nous sommes entrés dans une période favorable à la captation de l'énergie gravitationnelle par les organismes et des expériences qui n'ont donné aucun résultat probant dans le passé peuvent aujourd'hui produire des effets impressionnants. On se propose donc de réaliser une soupe primitive et d'étudier le bilan énergétique au cours du temps. L'influence de la position de la lune peut s'avérer importante notamment à son apogée (13 décembre 2006, 10 janvier 2007, ...).
~13 décembre 2006
Dans de l'eau saumâtre (eau de mer et au douce) thermostatée à 38 degrés C, dans l'obscurité totale et sans source de nourriture, des conditions plausibles pour une soupe primitive, on postule que les bactéries vont initier un métabolisme et une multiplication basée sur l'énergie gravitationnelle (aucune autre source d'énergie n'étant disponible). On soupçonne le potentiel membranaire qui est la forme fondamentale de stockage de l'énergie par toutes les cellules vivantes, d'être en mesure d'atteindre le niveau du potentiel gravitationnel auquel la discontinuité pourra apporter sa contribution. La cellule sait ensuite exploiter cette force proton motrice accrue pour booster son activité biologique. Cette source d'énergie supplémentaire n'est activable que durant une courte période tous les 26000 ans ou elle peut éventuellement déclencher les macro-mutations néguentropiques du vivant (par exemple durant la période de glaciation extrême du précambrien). Mais plus audacieusement cette source d'énergie nouvelle devrait aussi être envisagée comme celle qui donne naissance à la vie à partir des composants pré-biotiques.
Premier résultat
Après avoir laissé reposer nos bactéries une nuit (~le13 décembre: apogée de la lune) on a introduit dans ~1,5 litre de notre solution 200g de levures Saccharomyces Cerevisiae et une fine couche d'huile d'arachide qui en surface a empêché les échanges d'oxygène avec l'atmosphère. Odeur caractéristique d'œufs pourris le premier jour puis de vin cuit: les levures ont consommé de la matière organique présente dans le ballon :dégradation de protéines produisant le H2S et fermentation alcoolique de sucres.
Aucune substance nutritive n'a été introduite initialement si l'on excepte les bactéries initialement présentes dans l'eau, la fine couche d'huile et les levures elle-mêmes:
Mais:
- L'huile n'a pas été consommée et les acides gras ne peuvent expliquer ni le dégagement d'H2S ni la fermentation alcoolique.
- Sauf à supposer que l'eau de mer était excessivement polluée (plage du Prado) la quantité de bactéries devait être initialement insignifiante, des solutions témoins (avec de la levure de boulanger) l'ont confirmé.
- Des quantités importantes de levures (levure du boulanger) dans des solutions témoins (avec ou sans sucres ajoutés) réalisées depuis lors ne se sont pas non plus suffisamment mangées entre elles pour produire H2S ou alcool en quantité décelable.
Les granulés de levures saccharomyces lyophilisées contiennent ils des quantités suffisantes de protéines et de sucres en dehors des cellules de levure elles-mêmes?
Si non, on est amené à conclure que de la matière organique a été produite en quantité anormale par les bactéries ou par un énigmatique champ morpho-génétique, si ce n'est par un farceur de passage (!?), puis consommée par les levures...
La courbe de température semble mettre en évidence une phase d'absorption de chaleur presque égale à la chaleur dissipée lors de la phase précédente exothermique...
Tests complémentaires et analyses thermodynamique et chimique à suivre en fonction du temps, notamment les cycles lunaires.
1er janvier 2007
Interprétation corrigée de l'expérience précédente: le dégagement de H2S ne peut être imputé à l'activité des levures, il doit être mis sur le compte de l'activité métabolique sulfato-réductrice de bactéries présentes dans la solution. H2S comme l'odeur d'alcool témoignent d'une activité anaérobie.
Afin de favoriser les levures sur tous les autres microorganismes en compétition et chez celles-ci le métabolisme anaérobie, on a refait l'expérience avec de l'eau déminéralisée, désoxygénée et stérilisée autant que possible par chauffage et acidifiée par de l'acide acétique (vinaigre). Trois solutions ont été testées: 1) eau+levure+5%eau de mer, 2) eau+ levure + sucre de canne 3) eau plus levure. Pendant plusieurs jours, rien de notable ne s'est produit dans les solutions qui sont restées olfactivement neutres "au pifomètre". Le 1er janvier 2007 un changement spectaculaire d'odeur est remarqué, sans différence décelable entre les trois solutions: odeur d'alcool!: test et dosage du taux d'alcool à suivre...
6 janvier 2007
Le test a confirmé la présence d'alcool à ~10% dans la solution 3 (résultat normal: alcool de fermentation du sucre de canne) mais en quantité bien inférieure dans les autres solutions: donc rien de significativement anormal à ce stade. Toujours pas de dégagement d'H2S (tel qu'obtenu dans notre première expérience) même dans la solution contenant de l'eau de mer ni d'odeur de vin cuit ! Soit l'acidification du milieu a défavorisé le métabolisme bactérien, soit la période gravitationnellement favorable (attendue autour du 10 janvier) n'a pas encore été atteinte.
Divers éclairages sont testés pour mettre en évidence une possible influence de rayonnements sans contre partie anti-résonante.
10 janvier 2007
Une activité (émission de bulles) importante a été notée au 10 janvier avec les nouvelles solutions tests, l'activité se prolonge (l'activité était quasi-nulle pour les solutions testées les jours précédents ) et le taux d'alcool est plus important que ce qui avait été noté par le passé (entre 5 et 10%)...mais du citron a été utilisé pour acidifier les solutions ... l'influence de l'éclairage, notamment les variations (flashes de la lampe halogène) est visible. L'expérience se poursuivra pour confirmer ou non une permanence de l'activité.
17 Janvier 2007
Au 17 janvier, aucune observation significative (résultats négatifs ou moyens d'investigation insuffisants) n'a permis de confirmer telle ou telle de nos hypothèse de travail...
23 Janvier 2007
Les cultures de levure lavées à l'eau de Javel ont viré au rouge sombre: photo
11 Mars 2007
