Oscillations baryoniques
Dernières mises à jour en rouge
Récemment mis en évidence
dans le spectre des amas de galaxies, un pic autour de 150 Megaparsecs
témoigne de fluctuations importantes à cette
échelle.
Selon
la majorité des cosmologistes, ce pic correspondrait
donc exactement au
premier pic (~1°) que l'on voyait à un décalage
spectral z=1100 dans le rayonnement de fond cosmologique et que
l'on observe maintenant à z=0.35 dans le spectre des amas. Si
c'est juste, le rapport des distances angulaires qui détermine
aussi
le rapport des angles sous lesquels nous voyons cette même
structure vue à deux distances et époques
différentes (et qui n'a fait que se dilater sous l'effet de
l'expansion entre les deux puisque nous sommes ici dans le domaine linéaire) nous renseignerait sur l'évolution
de
l'univers depuis le découplage. Ce rapport, estimé
à R=0.0979+-0.0036,
ne peut être obtenu dans notre cadre que si l'univers a
été décéléré sur l'essentiel
de cette période car dans le cas de notre solution d'univers
accéléré, le taux d'expansion ayant
été plus faible sur toute la période en question,
l'univers aurait mis beaucoup plus de temps pour évoluer entre
z=1100 et z=0.35 et par conséquent le rayonnement fossile nous
apparaîtrait beaucoup plus lointain dans le temps et dans
l'espace produisant un angle apparant de ses fluctuations plus de 5
fois plus
faible et par conséquent un R plus de 5 fois plus petit que
celui
mesuré. Ainsi si DG suppose que l'échelle de 1
degré visible dans le rayonnement de fond diffus a bien une
origine primordiale, elle ne peut donc satisfaire la contrainte R avec
sa solution la plus simple d'une accélération maintenue
sur toute l'histoire de l'univers. Remarquons
tout de même que selon DG on devrait trouver dans ce cas le pic
de 1 degré du CMB aujourdhui plutot à une
échelle de ~ 800 Megaparsecs sous la forme d' un nouveau pic
baryonique (beaucoup
plus franc que celui de 150 Megaparsecs ).
La moitié de cette échelle correspondrait à une
zone ou notre matière domine et l'autre moitié
inversement ce qui conduirait à des vides de l'ordre d'1
milliard d'années lumières. Or un tel vide vient
d'être observé et pose problème dans le cadre du
modèle standard...affaire à suivre.
Cependant, il est
important de
comprendre que la contrainte du rapport R repose sur la bonne
identification et mise en correspondance des deux pics qui n'a elle
même de sens que si
l'échelle de 1 degré visible dans le rayonnement de fond
diffus a bien une origine primordiale. Or ce n'est précisément pas l'interprétation favorisée
dans notre cadre. Comme nous l'avons expliqué dans la page dédiée au rayonnement de fond cosmologique, certaines anomalies amènent à penser que l'échelle de 1 degré n'a rien de primordial mais serait plutôt attribuable à des effets de foreground
qui semblent aussi à même de rendre compte du pic à
150Mparsecs. Cette échelle ne serait plus celle d'un horizon
acoustique primordial mais celle des supervides de l'univers qui sont
bien observés et ont effectivement des dimensions
caractéristiques de cet ordre, typiquement 133 Mpcs. Même s'il n'y a pas de
véritable structure périodique on doit envisager sérieusement
l'existence de cette dimension caractéristique des alvéoles de la
structure en éponge de l'univers, échelle au delà de laquelle l'univers devient homogène.